Stéphane Kipré réagit à la lettre du président Alassane Ouattara à la CPI pour maintenir le président Laurent Gbagbo en prison hors de la Côte d'Ivoire.
Aujourd'hui plus que jamais, l'aspiration la plus fondamentale de tout ivoirien reste la réconciliation et la cohésion nationale. Et cette réconciliation passe nécessairement par,l la libération de tous les détenus de la crise post-électorale militaires comme civils ; le retour sécurisé de tous les exilés et surtout le retour en Côte d'Ivoire du président Laurent Gbagbo et le ministre de 3 mois, Charles Blé Goudé, après leur acquittement à a CPI suite à un trop long procès.
Cependant, contre toute attente, sieur Ouattara va surprendre ceux qui ont encore confiance par un courrier qu'il a adressé la chambre d'appel consistant à garder le président Laurent Gbagbo, un Homme acquitté, en résidence surveillée.
C'est alors contre cette attitude révoltante que le président de l'Union des Nouvelles Générations – UNG, monsieur Stéphane Kipré, s'insurge en ces termes : « Quand on a monté un dossier d'accusation contre une personne et qu'à la suite d'un long procès, elle est acquittée, demander de la maintenir en dehors du pays est la preuve que Ouattara ne veut pas de la réconciliation. Le président Gbagbo est innocenté alors son pays l'attend. »
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Oui son pays, la Côte d'Ivoire l'attend. C'est alors le lieu de lancer un appel solennel à tous les résistants, comme l'a annoncé le président Alain Durand Zagol de la jeunesse de l'UNG, à prendre les rues du pays pour demander ici et maintenant le retour du président Laurent Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé.