Au cours d'une conférence de presse ce 25 avril 2024, Cissé Bacongo s'est prononcé sur la radiation de Laurent Gbagbo de la liste électorale.
Pour lui, c'est un « faux combat qu'on veut imposer » au Rhdp, car il s'agit d'une affaire de justice.
Condamné à 20 ans de prison dans l'affaire de « braquage de la Bceao », lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, Laurent Gbagbo a été radié de la liste électorale, conformément aux dispositions du Code électoral.
Désigné en mars dernier par son parti politique, le PPA-CI (opposition), comme candidat à l'élection présidentielle de 2025, l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a toutefois accepté de porter le flambeau pour ces prochaines joutes électorales.
« Alors, annoncer que l'on va être candidat coûte que coûte, est un discours qui peut créer des problèmes (car) nous avons entendu on gagne ou on gagne », a lancé M. Bacongo, en allusion aux déclarations du parti de Laurent Gbagbo.
La rédaction vous conseille
- Pour Koumassi, Cissé Bacongo veut « pousser le bouchon encore plus haut »
- Pharmacies de garde à Abidjan : du 23 au 29 janvier 2021
- Résultats municipales Koumassi 2023: Cissé Bacongo garde son « tabouret «
- Pharmacies de garde en Côte d'Ivoire : du 26 décembre au 01 janvier 2021
- Cissé Bacongo répond à Koné Katinan : « Je préfère être un mouto
Il a, ensuite, laissera entendre que « Laurent Gbagbo sait qu'il n'est plus électeur. Donc, il n'est plus susceptible de candidater à un quelconque poste électif dans notre pays, jusqu'à nouvel ordre. Et sa formation politique le sait aussi ».
« Quand j'écoute Laurent Gbagbo et ses partisans, j'ai de la compassion pour lui, car j'ai l'impression que Laurent Gbagbo vit dans un monde virtuel. Sa place, c'est d'être un opposant professionnel, ce qu'il n'aurait jamais cessé d'être », a-t-il martelé.
Pour Cissé Bacongo, l'ex-président ivoirien « excelle dans l'opposition, il brille, mais au pouvoir il nous envoie dans les abîmes ». Il a prévenu que « ce n'est pas en allant dans la rue que Alassane Ouattara va céder », il gagnerait à parler au chef de l'Etat qui pourrait initier un projet de loi d'amnistie.
Cissé Bacongo a insisté que Alassane Ouattara « est à la tête de notre parti, et notre parti considère qu'il est le candidat. S'il y en a qui rêvent de choisir un candidat à notre place, ils peuvent continuer de rêver (et d'ajouter) pourquoi laisser la solution pour aller se créer des problèmes ».
Les derniers articles sur YECLO
- Trophée des champions 2024 : PSG – Lyon au Stade Alassane Ouattara d'Ebimpe ?
- Sénégal : Abdoul Mbaye propose au gouvernement de vendre l'avion présidentiel
- PSG – OM ou Lyon – OM ? Le Trophée des Champions 2024 pourrait se jouer en Côte d'Ivoire
- France : Kendji Girac « a simulé un suicide », annonce le procureur de la République
- Suppression de la commune du Plateau : le RHDP fait des précisions