Sidiki Konaté a donné son opinion sur la déclaration de Johnny Patcheko sur la source de Chris Yapi au RHDP parti au pouvoir.
« Selon leurs explications, Chris Yapi c'est le Soro Guillaume. Soro Guillaume étant mon frère et camarade de lutte de très longue date et ayant été mon patron pendant une décennie dans les Forces Nouvelles dont je fus le porte parole et numéro 2 de fait, je ne pouvais qu'être la taupe. Le coupable idéal » a lancé Sidiki Konaté.
Et d'ajouter le cœur meurtrie, « sans retenue et dans des raisonnements frisants la haine et une volonté de détruire ma crédibilité et mon moral. Il fallait m'abattre à tout prix ! J'ai choisi le silence, car ayant déjà accepté le pardon de celui qui m'avait malencontreusement mis en cause et qui par la suite s'était fondu en excuses et regrets publics. Une faute avouée est pardonnable spirituellement ! »
« Le temps est passé et voilà que Johnny Patheco défraie la chronique avec une annonce spectaculaire. Il se dit prêt à révéler l'identité d'un ministre proche actuellement du président de la république comme l'informateur de Chris Yapi, » a-t-il poursuivi.
LIRE AUSSI : Transition énergétique : la Côte d'Ivoire rassure l'UE et la BEI
« L'amer constat que je fais dans les passes d'armes entre pro et contra de cette rencontre avec le PR, c'est que plusieurs cyber-militants ‘Pro-RHDP', qui s'étaient laissés aller dans des attaques ouvertes contre moi, sont ceux là qui a ce jour attaquent Johnny Patcheco. Ils sont les plus virulents défenseurs de la thèse que Johnny ne doit pas être reçu par le Président de la république ».
LIRE AUSSI : Crash MI-24 ivoirien: hommage aux aviateurs tués, des images
« Pourtant j'ai les captures d'écran de ces mêmes cyber-militants qui me pilonnaient dans l'affaire Makosso. Encore une fois, je m'en tiens aux excuses publiques de Makosso. Je ne me reconnais point dans sa sortie fut-elle des plus spectaculaires. Et le temps fera son chemin pour que la vérité soit sue un jour in sha Allah. Le Temps est l'autre Nom de Dieu Dieu nous suffit ! » va conclu Sidiki Konaté.
