Guillaume Soro vient d'obtenir une victoire diplomatique avec la sortie du comité des droits de l'homme des parlementaires de l'Union Parlementaire.
Chers tous!
Souvenez vous que plus d'une fois, je vous avais dit qu'après la bataille politique et judiciaire, Guillaume Soro allait entamer une bataille diplomatique.
Et c'est cette bataille qui va imposer sa candidature au gourou du Restaurant comme la sienne a été imposée à Laurent Gbagbo.
Guillaume Soro vient une fois de plus d'obtenir une nouvelle victoire diplomatique avec la sortie du comité des droits de l'homme des parlementaires de l'Union Parlementaire .
Ce comité, à travers son intervention que je recommande aux gens du Restaurant de lire, a démontré que la condamnation de Guillaume Soro par la justice ivoirienne, est une condamnation politique afin de l'empêcher d'être candidat à l'élection présidentielle.
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Ce comité a également condamné l'emprisonnement et la contrainte à l'exil des députés proche du Président de GPS.
Et il a demandé leur libération.
On constatera que cette fois ci, ce n'est pas Guillaume Soro qui se promène à travers le monde pour gâter le nom du gourou du Restaurant, comme le font croire ses partisans.
Par sa volonté de ne pas céder à l'arrêt de la Cour africaine des droits de l'homme, d'Amnesty International et autres organismes internationaux, le gourou du Restaurant vient de gâter lui même son nom.
Il vient de montrer à la communauté internationale sa volonté de ne pas organiser des élections présidentielles ouvertes à tous et transparentes.
Et d'une manière insidieuse, il est en train de mettre en place tous les ingrédients d'une crise post-electorale qui pourrait etre sanglante.
La Côte d'Ivoire a t-elle besoin qu'on la replonge dans une telle crise ? Je pense que non.
Les ivoiriens sont fatigués des incessantes crises politiques avant et après les élections présidentielles.
Je pense que le gourou du Restaurant gagnerait à organiser une alternance politique pacifique afin que toutes les œuvres qu'il a réalisées pendant son mandat ne s'effondrent pas. Il gagnerait à se bâtir une stature d'homme d'Etat qui sera sollicitée par la communauté internationale pour régler des conflits en Afrique et dans le monde.
C'est pourquoi, en mettant de côté son orgueil, il doit œuvrer à ce que tous ceux qui veulent être candidats dans ce pays le soient. Comme il l'a lui même exigé quand il était dans l'opposition. Je pense qu'il en sortirait grandi et il rentrerait dans l'histoire par la grande porte.
Ce serait vraiment triste qu'il finisse sa carrière politique avec une crise post-electorale ensanglantée sur le dos.
Je souhaite de tout mon cœur que Dieu lui donne une once de sa sagesse afin que notre pays ne connaisse pas des lendemains douloureux à la fin de son mandat.
