Vladimir Poutine a dénoncé les livraisons croissantes d'armes occidentales à l'Ukraine, le Kremlin jurant que les chars promis à Kiev « brûleront » sur le champ de bataille.
Moscou a par ailleurs démenti, comme toujours dans ce cas de figure, avoir été responsable du carnage à Dnipro, en rejetant la faute sur les Ukrainiens. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a ainsi évoqué « une tragédie » pouvant être due à un tir de la défense antiaérienne ukrainienne.
A l'inverse, la présidence suédoise de l'Union européenne a dénoncé « un crime de guerre » russe.
Lundi, presque 48 heures après qu'un missile a éventré un immeuble du quai de la Victoire à Dnipro (est), 40 corps sans vie avaient été retrouvés, selon les services de secours, tandis que 75 blessés ont été comptabilisés.
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Des grues étaient en action pour amener les sauveteurs dans les appartements ravagés et autrement inaccessibles ou pour soulever des pans de béton. Dans les décombres, les équipes de secours cherchaient les 29 personnes toujours portées disparues, selon les autorités.
Sur ce lieu de désolation, des personnes déposaient des fleurs et des peluches à la mémoire des victimes. D'autres habitants de Dnipro donnaient vêtements ou couettes à un point de collecte mis en place par des humanitaires.
Depuis le début des opérations de sauvetage, 39 personnes ont été secourues des ruines du bâtiment.