« Demain, ils diront à nos enfants et à nos arrières petits enfants que ce pays ne leur appartient pas », Vincent Toh Bi Irié crie sa colère.
J'ai écrit . Beaucoup de personnes ont écrit. J'ai parlé . Avant moi , beaucoup de personnes ont parlé.
Des gens prennent l'avion . Ils atterrissent. Ils ne sont pas d'ici . Le lendemain, ils achètent des terroirs et des territoires. Ils prennent des centaines et des milliers d'hectares à vil prix, à prix extraordinairement bas, avec l'active complicité de nos propres frères.
Demain, ils diront à nos enfants et à nos arrières petits enfants que ce pays ne leur appartient pas parce qu'eux sont les vrais propriétaires terriens.
Il y aura des guerres de reconnaissance, des guerres d'identité , des guerres de propriété.
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Les natifs diront que la puissance publique ne les a pas protégés contre leur propre naïveté , cupidité et avidité. Et ils auront raison . On parle. Mais il n'y a aucun déclic public.
Depuis des mois , j'ai une nouvelle vie vie rurale et j'assiste à des transactions écœurantes.
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Vous continuez à brader nos terres à des gens venus d'ailleurs, non ?
Attachez vos ceintures, Vous ne pourrez pas en assumer les conséquences. Vos enfants vous renieront et dénonceront ces contrats léonins .