Dans sa chronique de ce 30 mars 2023, Vincent Toh Bi Irié donne sa position dans le cadre du ramassage des poubelles dans la ville d'Abidjan.
Le week-end dernier , je suis allé présenter les condoléances à une famille à Yopougon, à la Cité Mamie Adjoua. J'ai vu un groupe d'adolescents entre 10 et 15 ans, apparemment des élèves, qui ramassaient des poubelles devant les cours contre 100 frs de rémunération, pendant leur temps de distraction.
Ce spectacle m'a rendu heureux. Si des enfants ivoiriens commencent à voir des opportunités derrière la saleté, du diamant derrière la boue, de l'argent derrière des poubelles, là où leurs aînés ne voyaient que puanteur, c'est que l'espoir est permis pour une mentalité économique et sociale entreprenante et conquérante.
La transformation des mentalités et l'esprit de combativité commencent à cet âge.
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J'appartiens à la génération de ceux qui ne rejettent pas toute la responsabilité de leurs faiblesses et de leurs maux sur les autres, mais qui commencent plutôt à faire leur auto diagnostic (auto critique courageuse et responsable) pour découvrir la partie de leur être qui les empêche de s'épanouir et de se projeter.
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Si nous commençons nous-mêmes à un âge si jeune à ne pas tomber dans les travers et les erreurs de nos pères, la Côte d'Ivoire et sa population travailleuse rayonneront …
