Vincent Toh Bi, préfet d'Abidjan est en 1ère ligne depuis le début du coronavirus. Son style atypique et direct lui vos des critiques des cadres du RHDP.
« Allô Abidjan ! Ensemble, nous vaincrons le coronavirus ! » Ces dernières semaines, Vincent Toh Bi Irié avait pris l'habitude de retrouver presque quotidiennement les internautes dans une vidéo consacrée à la pandémie du Covid-19 et aux mesures prises par le gouvernement.
Un jour, sanglé dans son uniforme beige, le préfet de la capitale économique ivoirienne évoquait la question des faux médicaments. Le lendemain, il passait au port du masque et aux escroqueries. Dans sa dernière production publiée sur Facebook le 17 avril, il partageait l'affiche avec une sous-préfète guérie du coronavirus. Mais, depuis, plus rien. L'homme a été rappelé à son devoir de réserve et sommé par son ministre de tutelle, Sidiki Diakité, chargé de l'Administration du territoire, de modérer ses sorties sur la pandémie.
Un style atypique et direct
Son style atypique et direct, aux antipodes des codes de la communication gouvernementale, détonne. « C'est une approche nouvelle qui dérange parce qu'elle peut faire de l'ombre à certains », affirme un communicant. Sous pression après les premiers couacs de la lutte contre le Covid-19 et la mise en quarantaine ratée de voyageurs internationaux, des membres du gouvernement se sentiraient-ils menacés ?
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Fonctionnaire de formation, Vincent Toh Bi n'est pas un politique. Lorsque, en juin 2014, Hamed Bakayoko lui propose d'intégrer le ministère de l'Intérieur, il vient de passer les douze dernières années de sa vie à arpenter le continent.
Né à Dabou, près d'Abidjan, d'une mère vendeuse d'aubergines et d'un père tailleur, Vincent Toh Bi a dû s'accrocher. Six frères et sœurs, des parents divorcés, souvent absents… « Il passait parfois de cour commune en cour commune pour demander quelques restes, raconte un proche. Les études, c'était son seul recours. » CLIQUEZ ICI POUR LIRE LA SUITE SUR JEUNE AFRIQUE
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