Jeannot Ahoussou-Kouaduo dit avoir honte des violences électorales lors des élections locales. celles-ci ont visé très souvent des candidats indépendants (Lakota) ou du PDCI (Port-Bouët, Grand-Bassam et Koumassi). certains candidats ont alors pointé du doigt la responsabilité de leurs adversaires du RHDP.
A la clôture de la première session sénatoriale, le président du sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio a délivré un message qui traduit sa déception. Quand on entre ici, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, qui a décidé, de consacrer cette année 2018, « Année Félix Houphouët-Boigny », je pense que nous devons regarder Félix Houphouët-Boigny chaque fois que nous posons un acte ».
Pour lui, « Tout acte que nous posons, qui va en dehors, du chemin tracé par Houphouët-Boigny, de la vision de Félix Houphouët-Boigny est contre-nature pour les Ivoiriens. Les Ivoiriens aspirent à la paix, je lance donc mon appel à toute la classe politique ivoirienne : nous fassions de la politique, mais faisons une politique qui rassemble et non une politique qui divise ».
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Depuis Yamoussoukro, ce mercredi 19 décembre 2018, Ahoussou a rappelé : « Nous avons connu tout dans ce pays, le coup d'Etat, la rébellion, la crise post-électorale, nous disons que ça suffit ! Que toute la classe politique puisse avoir un accord à minima pour faire la politique mais la politique qui grandit, qui anoblit, une politique qui met la Côte d'Ivoire en valeur, pas une politique qui rabaisse la Côte d'Ivoire ».
Avant d'asséner : « Nos petits palabres à l'occasion des élections municipales, ça me fait honte, je le dis, j'ai honte parce qu'on mérite mieux, les Ivoiriens méritent mieux, respectons les Ivoiriens ! »
Elvire Ahonon, envoyée spéciale