En 2023, l'arène internationale a été marquée par plusieurs événements majeurs, dont les crises et les coups d'États en Afrique.
Tout d'abord, la crise entre l'Ukraine et la Russie, qui a débuté en février 2022, a persisté avec des conséquences dévastatrices, incluant des pertes humaines, l'annexion de cinq régions ukrainiennes par la Russie, et des répercussions économiques mondiales.
Le 15 avril 2023, des affrontements ont éclaté au Soudan entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces paramilitaires de soutien rapide (RSF), centrés sur l'intégration des SAF. Cette crise a entraîné le déplacement de 7,1 millions de personnes, dont 1,5 million ont cherché refuge dans des pays voisins.
Pendant que la crise au Soudan persistait, un autre conflit a émergé entre Israël et la Palestine en octobre, déclenché par une attaque du Hamas depuis Gaza. Les hostilités ont engendré un nombre significatif de pertes civiles et militaires, avec des difficultés au niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies pour parvenir à un cessez-le-feu, principalement en raison du veto des États-Unis en faveur d'Israël.
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Par ailleurs, des coups d'État ont secoué le continent africain en 2023, touchant le Gabon et le Niger, bien que sans effusion de sang. Les nouveaux régimes militaires ont remplacé des présidents élus, maintenant ces derniers en résidence surveillée. La CEDEAO a imposé des sanctions au Niger, comprenant la fermeture des frontières, la suspension des transactions financières et le gel des avoirs à l'étranger, en vue de restaurer l'ordre constitutionnel.
La CEDEAO et la CEEAC sanctionnent les putschistes
Au Niger, malgré les pressions de la CEDEAO, la junte militaire n'a pas rétabli l'ordre constitutionnel, conduisant à la reconnaissance officielle du renversement du président par la CEDEAO, suspendant ainsi le pays de ses instances régionales. Au Gabon, le coup d'État a renversé le président Ali Bongo Ondimba, avec la création d'un comité de transition. La CEEAC a maintenu la suspension du Gabon de ses instances, malgré la transition jugée « paisible et inclusive », jusqu'au rétablissement de l'ordre constitutionnel.
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