1er mai 2022, Fête du travail : Soro interpelle Ouattara, « la situation de notre pays n’est guère reluisante face à la flambée du coût de la vie »

Guillaume Kigbafori Soro
Guillaume Kigbafori Soro Président de Générations et Peuples Solidaires (GPS) © Crédit photo DR

Dans un message, Guillaume Soro a apporté son soutien aux travailleurs ivoiriens qui célèbrent ce 1er mai 2022 la fête du Travail.

J'ai eu la chance de vivre au quotidien l'ardeur à la tâche et le sens du devoir de nos paysans, ouvriers, enseignants, soignants, commerçants, entrepreneurs, personnels de défense, de sécurité et de la protection civile, ainsi que les fonctionnaires des régies financières. C'est leur abnégation et leur engagement au travail qui permet à notre pays de demeurer debout et de développer une résilience sociale face à un monde trouble et devenu incertain.

En ce jour, je tiens à leur rendre un hommage déférent pour leurs sacrifices constants, pas toujours reconnus, mais tellement nécessaires !

Leurs peines et leurs pénibilités sont réelles, mais assurément le plus dur, c'est de souffrir de l'absence de travail.
J'ai donc une pensée forte pour tous nos compatriotes en situation de détresse à cause du chômage ou qui vivent dans la précarité à cause d'un emploi insuffisamment rémunéré.

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C'est l'un des socles de notre engagement : rebâtir avec nos compatriotes une société plus juste, plus fraternelle, plus humaine, dans laquelle l'emploi gratifiant n'est pas une option mais un droit.

Au côté des organisations syndicales, il y a tant d'autres combats à gagner et disant cela, je pense aux salaires inégaux dans le secteur privé, à l'égalité́ femme-homme dans l'attribution des emplois qualifiés, aux recours importants à l'emploi partiel ou à durée déterminée, à la précarité d'emploi devenue chronique, à la dévalorisation des emplois tenus majoritairement par les femmes notamment le commerce de proximité, à la méconnaissance du travail ménager qui constitue pourtant le fondement de la vie familiale et est le socle de l'éducation de base de nos enfants, à la réorganisation de certaines filières de formation pour doter notre pays des compétences dont il a réellement besoin pour son développement etc. Le chemin est encore long.

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A l'heure du bilan cette année, force est de reconnaître que la situation de notre pays n'est guère reluisante face à la flambée exponentielle du coût de la vie qui impacte grandement le pouvoir d'achat de nos compatriotes et qui demeure encore sans réponse appropriée.

Je saisis donc cette occasion pour souhaiter à tous des lendemains meilleurs et un regain de confiance en notre capacité collective à bâtir ensemble le chemin de notre prospérité commune.

Bonne fête du travail à tous et à toutes ! »

Guillaume Kigbafori Soro

Written by Guillaume Soro

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