Le président de la CEDEAO a assuré le 4 janvier 2023 qu'il n'y aurait pas de sanctions contre le Mali dans l'affaire des 46 militaires ivoiriens.
Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la CEDEAO et chef de l'Etat bissau-guinéen, a déclaré mercredi qu' »il n'y aura pas de sanctions contre le Mali dans l'immédiat », lors d'une rencontre avec la presse à Bissau.
« Nous avons accordé un temps pour (permettre) à la médiation togolaise de faire son travail, afin de résoudre le problème. C'est juste une question de bon sens », a-t-il ajouté.
Le président togolais Faure Gnassingbé était pendant ce temps en visite à Bamako. « Il a plaidé la grâce présidentielle », a assuré à l'AFP un responsable de la présidence malienne.
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Une source proche de la présidence ivoirienne a affirmé à l'AFP qu'il était attendu à Abidjan après sa visite au Mali.
Aucune communication officielle sur le contenu des discussions des deux chefs d'Etat n'avait été diffusée mercredi en fin d'après-midi, la présidence togolaise déclarant dans un communiqué que « la coopération entre le Togo et le Mali, ainsi que des sujets régionaux d'intérêt commun » allaient être au cœur de l'entretien en tête-à-tête entre les deux dirigeants.
Dans son discours du Nouvel an, le président ivoirien Alassane Ouattara a promis que les soldats incarcérés « regagneront bientôt le sol ivoirien ».