Steve Beko met en lumière une anomalie dans le système électoral ivoirien. Dans le cas d'Assalé Tiémoko, déclaré vainqueur des municipales de Tiassalé par la CEI.
En effet, le fait que les membres d'une liste de conseillers municipaux élus par une CEI soient autorisés à élire un sénateur alors que le résultat de l'élection de ces conseillers municipaux est contesté est une aberration. Cela signifie que des personnes qui n'ont pas été élues au suffrage universel direct ont pu participer à l'élection d'un sénateur, qui est un représentant du peuple.
Cette situation est d'autant plus problématique que le Conseil d'État a invalidé l'élection de M. Assale quelques temps après. Cela signifie que les membres de la liste de M. Assale, qui ont été déclarés élus par la CEI, n'étaient en réalité pas élus.
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Cette situation pose de nombreuses questions sur la légitimité du système électoral ivoirien. Elle met en évidence le manque de confiance des citoyens dans ce système et le risque de fraudes électorales.
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Il est important de noter que le cas de M. Assale est loin d'être isolé. En effet, de nombreuses élections municipales et sénatoriales ont été annulées par le Conseil d'État depuis 2020. Cela montre que le système électoral ivoirien est en crise et qu'il est nécessaire de le réformer.
