Mamadou Traoré, l'un des conseillers de Soro, décrypte la déclaration du gouvernement ivoirien suite à l'interview de Gbagbo sur France 24.
Le porte parole du Gouvernement vient d'avouer ce que j'avais annoncé à Laurent Gbagbo dans mon post d'hier relatif à la demande de pardon que je lui ai faite. Il a affirmé que pèse sur Laurent Gbagbo une condamnation liée au braquage de la BCEAO et que son acquittement par la CPI n'a rien à voir avec la condamnation de 20 ans collée sur son dos pour braquage de la BCEAO. En termes plus clairs, il affirme que Laurent Gbagbo n'est pas éligible en 2025.
Voici la partie de mon post d'hier, avant la conférence de presse du porte parole du Gouvernement qui fait allusion à ce que le RHDP réserve à Laurent Gbagbo. Qui sont ceux qui avaient commencé à espérer à une réconciliation entre le Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo lorsque ces derniers se sont rencontrés ?
J'étais l'un des rares membres de l'opposition à ne pas y croire et j'avais dit que j'étais en position Saint Thomas. Aujourd'hui, une fois encore, le temps a fini par me donner raison. Il faut que les gens le sachent.
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Et Laurent Gbagbo, Bédié et Guillaume Soro font partie de tout ce qui peut contribuer à empêcher le Alassane Ouattara à mourir au pouvoir. Il les combattra. Que ceux qui pensent que le destin politique de Guillaume Soro est scellé parce qu'il est contraint à l'exil ,et que ceux qui sont revenus de l'exil ont une chance de jouer leur partition politique se détrompent.
Même ceux qui sont revenus au pays et apparemment libres de mouvement sont dans la même situation que Guillaume Soro. Il pèse sur eux des condamnations de justice qui ne sont pas levées et ils ont perdu, du fait de ces condamnations, leurs droits civiques.
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Où sont-ils aujourd'hui ceux qui jubilaient suite à la rencontre entre le Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo ? J'avais eu raison d'être un Saint Thomas ce jour là. Et aujourd'hui le temps vient de me donner raison. Encore une fois.
