Le préfet de Sikensi, Kra Siallou, a invité ses administrés à privilégier le pardon, suite aux affrontements entre des groupes de jeunes survenues lundi après le match Côte d'Ivoire-Sénégal, ayant occasionné des blessés par balles.
M. Siallou a demandé « pardon à tous » au cours d'une réunion qu'il a présidée à la mairie de Sikensi mardi 30 janvier 2024, en présence des élus, des chefs de villages et des représentants des deux communautés de jeunes.
Il a exhorté tous les acteurs et les personnes présents dans la salle, à « se mettre au dessus » des évènements passés et à l'aider avec les élus, à chercher les solutions pour une sortie de crise définitive.
Le préfet a promis poursuivre la sensibilisation pour maintenir le calme et la cohésion sociale, tout en mettant en garde contre toute récidive dont les auteurs répondront devant les autorités compétentes.
À la suite des propositions des uns et des autres, il a décidé de la mise sur pied, dans un bref délai, d'un groupe de réflexion afin d'anticiper sur d'éventuelles crises.
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Le député maire de Sikensi, N'Gata Brie Joseph, le sénateur Abo Kouamé Faustin et le quatrième vice président du conseil régional de l'Agneby-Tiassa, Edima N'Guessan Emmanuel, ont invité leurs « parents à ne pas céder au spectre de crise identitaire et à s'employer à dénoncer auprès des forces de l'ordre, les actes des voyous et autres délinquants ».
Les faits
Des bagarres entre des groupes de jeunes ont été enregistrées dans la ville de Sikensi, dans le sud de la Côte d'Ivoire, lundi nuit pendant que les habitants célébraient la qualification des Eléphants pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations.
Les échauffourées ont fait huit blessés par balles. Le préfet, les élus, les autorités sécuritaires, des chefs de villages et des guides religieux et communautaires sont intervenus pour circonscrire les incidents.
Un détachement de la gendarmerie nationale venu d'Abidjan a quadrillé les lieux.
Les causes des échauffourées
Les causes des échauffourées restent encore floues. Selon certaines sources, les tensions entre les deux communautés de jeunes seraient liées à des différends fonciers. D'autres sources évoquent une rivalité sportive entre les supporters des deux équipes, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
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