La gendarmerie a opéré une perquisition au domicile du procureur militaire, Ange Bernard Kessy Kouamé, où elle a découvert un stock d'armes de guerre et de tenues militaires. L'on se rappelle de l'affaire Soul To Soul où le commissaire du gouvernement avait vite fait de brandir un communiqué en la date du 23 mai 2017. Ange Kessy détention illégale d'armes.
Dans ce communiqué, Ange Bernard Kessy Kouamé menaçait ouvertement les militaires qui selon lui sont en possession des armes qui ont disparu à la résidence de Soul To Soul à Bouaké lors de la mutinerie des soldats du 12 au 16 mai 2017.
« A l'occasion de la mutinerie survenue du 12 au 16 mai 2017, des militaires ont emporté des armes de guerre qui étaient entreposées dans une villa appartenant à monsieur Kamaraté Souleymane et servant de lieu d'habitation à la mère de celui-ci ».
il fait remarquer ce qui suit « Le Commissaire du Gouvernement rappelle que la détention ou l'entreposage d'armes de première catégorie sont constitutifs d'infractions pénales prévues et punies par les articles 3, 5, 13 et 14 de la loi n°98-749 du 23 décembre 1998 portant répression des infractions à la règlementation sur certaines munitions et substances explosives et le décret n°99-183 du 24 février 1999 portant règlementation des armes et munitions ».
Tout militaire appréhendé en possession de telles armes ne constituant pas sa dotation légale sera radié des effectifs sans préjudice des sanctions pénales encourues allant d'une peine d'emprisonnement de 10 à 20 ans
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« Tout militaire appréhendé en possession de telles armes ne constituant pas sa dotation légale sera radié des effectifs sans préjudice des sanctions pénales encourues allant d'une peine d'emprisonnement de 10 à 20 ans et d'une amende de 5 000 000 à 10 000 000 de francs » s'empresse de mettre en garde Ange Bernard Kessy Kouamé.
« Le Commissaire du Gouvernement invite en conséquence tous les militaires détenant des armes qui ne sont pas leur dotation à les déposer auprès des commandants de régions militaires d'Abidjan, Bouaké, Daloa, et Korhogo avant le mercredi 31 mai 2017, délai de rigueur » fait-il remarquer.
Treize mois plus tard voici ce que dit Ange Kessy :
« Si l'affaire est aujourd'hui aux yeux de tous c'est parce qu'un de mes gardes aurait volé quelques armes pour les vendre »
« Ces armes ont été servi pour des jugements ». « J'ai envoyé ces armes chez moi à domicile parce que la Tour A est en réhabilitation ». « D'abord ces armes sont vieillissantes ; elles ne peuvent plus retentir ». « Si l'affaire est aujourd'hui aux yeux de tous c'est parce qu'un de mes gardes aurait volé quelques armes pour les vendre ». « On veut me poursuivre en justice parce qu'ils sont jaloux de moi ».
Karina Fofana