Billy Billy, l'enfant de Wassakara, revient avec « La troisième lettre », son nouvel opus pour dire merci à Bédié, Ouattara et Gbagbo. Paroles.
Depuis Allons à Wassakara, le titre qui l'a révélé en 2007 faisant référence au quotidien des habitants de ce quartier de Youpougon à Abidjan, la démarche de Billy Billy repose d'abord sur « l'envie de crier haut et fort la souffrance du peuple africain », tout en donnant l'espoir, car « on peut partir de rien et devenir quelqu'un”.
Dans sa ligne de mire, il a en particulier « les dirigeants qui confondent le pouvoir et le repas du soir ». Ecartant toute idée de parti pris à l'égard de certains de ses compatriotes, il explique agir « pour tous les Ivoiriens ».
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Le titre fait écho, d'une certaine façon, à Bété a réussi, single de son précédent album Réunion de famille paru en 2009 et sur lequel il se moquait des changements de comportement que la réussite pouvait induire. « Puisqu'on avait parlé de Gnahoré, il fallait qu'on parle de Moussa », sourit-il.
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Quand il est venu au rap, en 1997, c'était moins par passion que « par phénomène de mode », pour « suivre le mouvement », reconnait-il… LIRE LA SUITE SUR RFI.