Le Français arrêté en mai en Centrafrique, en possession d'armes et munitions est accusé entre autres d'atteinte à la sûreté de l'Etat.
Les autres chefs retenus sont notamment détention illégale d'armes et munitions, terrorisme, complot, espionnage ou encore association de malfaiteurs, a-t-il précisé avant la première audience publique.
L'accusé, Juan Rémy Quignolot selon la presse française, avait été interpellé le 10 mai à son domicile à Bangui. Un important stock d'armes et de munitions de différents calibres y avaient été trouvés, sans compter des tenues militaires, des outils informatiques, des appareils téléphoniques et un plan de la capitale.
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Selon le parquet, l'homme est un ancien militaire arrivé en Centrafrique en 2013. Actuellement détenu dans la prison du camp de Roux à Bangui, il est suspecté d'avoir formé des éléments de la rébellion ex-Séléka.