Guillaume Soro et Guikahué sont cités dans une saisine contestant la loi sur la réforme de la CEI, Commission Électorale Indépendante en Côte d'Ivoire.
Ces personnalités et sept autres, ayant tous pour Conseil le Cabinet « Blessy et Blessy » du barreau de Côte d'Ivoire, ont saisi la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples à l'effet de « surseoir provisoirement à la mise en œuvre des instances de la CEI telle que résultant de la loi querellée jusqu'à ce que la Cour rende sa décision sur le fond », a dit lundi à Abidjan Mme Abdoulaye Méïité, avocate de l'Etat ivoirien, face à la presse.
Il s'agit de « Guillaume Soro, Kakou Guikahué, Djédjé Mady Alphonse, Suy Bi Emile, Kouassi Kouamé Patrice (avocat), Kouadio Francois (avocat), Yao Nguessan Justin Innocent (secrétaire administratif), Gnonkonté Désiré (ingénieur des travaux publics), Trazéré Olibé Célestine (sans profession) », a-t-il précisé.
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Le 28 novembre dernier, la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples a rendu une décision dans l'affaire Suy Bi Emile et huit autres contre la République de Côte d'Ivoire dans le cadre des contestations et griefs élevées contre la loi du 5 août 2019 portant recomposition de la CEI.