Steve Beko, le cyberactiviste proche de l'opposition se prononce sur la décision de la CPI dans l'affaire Gbagbo et Blé le 31 mars 2021.
« À l'ouverture du procès à la CPI, c'était cette mobilisation et quasiment toute la durée de cette plaisanterie de mauvais goût, nous sommes restés mobilisés. Abandonnant, femmes, enfants, époux pour conduire des heures et manifester dans le froid glacial de La Haye.
Qu'est ce qu'on doit encore prouver ? Rien ! À qui doit-on encore fournir des preuves ? Personne !La procédure va être clôturée le 31 mars. Gbagbo et Blé vont rentrer en Côte d'Ivoire et chacun de nous va tracer sa voie politique. Notre attachement à la personne du président Gbagbo et à son combat. Notre implication à le défendre n'était pas une allégeance à une personne autre que lui ou à un parti politique » a lancé Steve Beko.
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Avant de conclure, « n'avez vous pas vu Fleur Mgbo pousser Bictogo dans ses derniers retranchements tandis que certains de vos dinosaures étaient ratatinés? Continuez de prendre tout le monde de haut. On est jeunes mais on est prêt. Soit vous composez avec, soit on va composer sans vous. C'est bon, ou bien d'augmenter le volume ? »
Près de 10 ans après l'ouverture du dossier
La Cour pénale internationale (CPI) statuera mercredi sur l'acquittement de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, premier chef d'État à être jugé devant le tribunal, accusé de crimes contre l'humanité commis en 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire.
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Près de 10 ans après l'ouverture du dossier, la chambre d'appel de la CPI pourrait confirmer l'acquittement et ainsi clore l'affaire, ou au contraire ouvrir la voie à un nouveau procès, souhaité par l'accusation.
Accusés de quatre chefs de crimes contre l'humanité – meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains – Laurent Gbagbo, 75 ans, et un de ses proches, Charles Blé Goudé, surnommé « le général de la rue », ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, ont été acquittés en janvier 2019, et libérés sous conditions un mois plus tard.
