Bacongo Cissé a annoncé le déguerpissement de 176 sites en prévision de la saison des pluies. Selon le ministre Amadou Coulibaly, les populations de Boribana relogées.
Ces opérations, qui ont débuté fin janvier et devraient durer jusqu'à mi-mars, visent des zones à risques d'inondations, d'éboulements de terrains et d'effondrements de bâtiments.
Cependant, les habitants des quartiers concernés protestent contre le manque de compensation financière et de propositions de relogement.
Amadou Coulibaly affirme lui que « les populations de Boribana ont été relogées ». « Ce sont mille logements qui ont été construits ». a-t-il dit mercredi, ajoutant qu'il faut « surtout apporter de l'assainissement dans ces quartiers précaires » a révélé AFP dans son articles sur de ce jeudi 29 février 2024.
La méthode divise la classe politique, jusqu'au sein du parti présidentiel, le Rassemblement pour la démocratie et la paix (RHDP) d'Alassane Ouattara. Dans l'immense commune populaire de Yopougon, près d'un millier de familles ont été touchées par des opérations d'expulsion et de démolition depuis fin janvier, selon la mairie RHDP. Parmi les bâtiments détruits figure une école qui accueillait 1.880 élèves.
Yopougon s'est transformé en champ de bataille politique où sont venus les principaux chefs de l'opposition: Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), et l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo dont Yopougon a été le fief.
La méthode employée par les autorités divise la classe politique, y compris au sein du parti présidentiel.
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L'opposition s'est emparée de la question et accuse le gouvernement de sacrifier les populations pauvres pour des raisons d'image.
Malgré les critiques, M. Bacongo Cissé affirme que ces opérations sont nécessaires pour le développement d'Abidjan et compare la ville à Kigali, la capitale rwandaise, connue pour sa propreté.
En attendant, les familles délogées se retrouvent sans abri et face à un avenir incertain.
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