Le célèbre journaliste ivoirien, Venance Konan, s’est exprimé sur le climat politique en Côte d’Ivoire, marqué par le fatalisme et les doutes sur la liste électorale.
Il a commencé par souligner que les Ivoiriens ont tendance à ne pas dévoiler tous leurs problèmes et à répondre « un peu seulement » ou « doucement, doucement » lorsque l’on leur demande comment ils vont. Cela serait dû à la crainte de provoquer des jalousies ou de susciter l’envie des sorciers.
Venance Konan a ensuite évoqué les propos de certains opposants politiques, tels que Henri Konan Bédié, Simone Gbagbo et Laurent Gbagbo. Selon lui, ces opposants décrivent souvent un pays qui ne ressemble pas à la Côte d’Ivoire. Henri Konan Bédié se plaint notamment d’une « politique d’appauvrissement, d’exclusion, de désespérance », ajoutant que la liste électorale « comporte de trop nombreuses anomalies. Au surplus, des doutes persistent quant à la fiabilité de l’identité de nombreux inscrits. » Simone Gbagbo, de son côté, estime que le système électoral actuel peut conduire à des conflits et propose de reporter les élections pour choisir une nouvelle date. Quant à Laurent Gbagbo, il se plaint de la situation de certains militaires emprisonnés.
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Pourtant, souligne Venance Konan, aucune liste électorale n’a encore été publiée et il n’y a donc pas de raison de crier au loup. Il rappelle que toute personne pourra faire rayer de la liste un inscrit étranger ou décédé pendant la période du contentieux qui suivra la publication de la liste. Il ajoute que les accusations de fraude précoces sont souvent le signe de la peur de perdre.
En somme, le climat politique en Côte d’Ivoire est marqué par le fatalisme et les doutes sur la liste électorale. Si les craintes des opposants sont fondées, la période du contentieux devrait permettre de les résoudre. En attendant, il est important de ne pas céder au fatalisme et de continuer à croire en l’avenir de la Côte d’Ivoire.
