Selon Théodore Gnagna Zadi, candidat à la présidence du conseil d'administration de la MUGEFCI, « la plaie du syndicalisme ivoirien, la cotisation ».
Il est courant de voir les fonctionnaires se plaindre de l'inaction de leurs organisations syndicales. Pourtant, les organisations ont une vie, une administration et un fonctionnement qui exigent des moyens importants pour mener à bien leurs actions. Pour éviter qu'elles ne soient corrompues, caporalisées, il faut qu'elles soient autonomes financièrement ou matériellement.
Mais le constat est amer sous nos cieux, les fonctionnaires ivoiriens ne cotisent pas et ont les nerfs à fleur de peau dès qu'on leur propose de contribuer financièrement aux luttes qui amélioreront leurs conditions de vie. En réalité, la majorité des fonctionnaires ivoiriens se comportent comme des voyageurs clandestins qui arrivent au port sans rien payer.
LIRE AUSSI : Tidjane Thiam: « je me suis toujours senti complètement ivoirien »
Ils veulent tout obtenir sans rien payer, prenant les responsables syndicaux comme leurs coursiers, leurs obligés, qui subissent à longueur de journée, leurs courroux et leurs injures.
LIRE AUSSI: Drogba crie sa colère après la victoire des Éléphants face à l'Algérie
Il urge donc que les fonctionnaires changent de comportement s'ils veulent rendre efficaces leurs responsables syndicaux et obtenir une nette amélioration leurs situations salariales.
