Le palais de justice d’Abidjan était sous forte tension, ce mardi 8 août 2018, alors que des dizaines de militants et sympathisant étaient en attente de la libération de Simone Gbagbo, en prison depuis la chute de son époux, le 11 avril 2011.
La police a dû user d’au moins une bombe lacrymogène, pour disperser une poignée de supporteurs excités de l’ex-première dame, qui s’étaient assemblés aux abords du palais de justice du Plateau. Ceux-ci attendaient que l’ex-dame de fer soit libérée.
Pour l’heure, l’équipe d’IvoireSoir.net dépêchée sur les lieux n’a pas encore aperçu Simone Gbagbo. Selon son équipe de défense bien présente au palais de justice, celle-ci est toujours à l’école de gendarmerie. En attendant, des leaders politiques comme Sam l’Africain sont présents et attendent ce qu’ils considèrent comme un moment historique.
Simone Gbagbo et les 800
Simone Gbagbo fait partie des 800 prisonniers et exilés politiques touchés par l’amnistie annoncée par Alassane Ouattara, le 6 août 2018, veille de la commémoration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, plateforme de l’opposition dirigée par George Armand Ouégnin) a salué une « décision, certes tardive, mais qui contribuera à décrisper l’environnement sociopolitique qui est devenu insupportable ».
Elvire Ahonon
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