Le président par intérim du PDCI, Philippe Cowppli-Boni, s'est prononcé après la décision judiciaire suspendant et reportant le 8e congrès du parti.
Cowppli-Boni a dénoncé une « situation grave » qui « est la conséquence des dysfonctionnements internes graves que nous allons devoir corriger dans l'urgence ».
« Des militants se sont mis au service d'autres intérêts et se sont livrés à d'obscures manœuvres par le biais d'une procédure judiciaire d'urgence infondée », a-t-il déclaré.
Le 8e congrès extraordinaire du PDCI, initialement prévu le 16 décembre 2023, devait élire un nouveau président pour succéder à Henri Konan Bédié, décédé le 1er août.
La décision judiciaire a été prise par le tribunal de première instance d'Abidjan, saisi par un groupe de militants du PDCI. Cowppli-Boni a assuré qu'il « prendra toutes les mesures nécessaires pour que le congrès se tienne dans les meilleurs délais ».
Il a également appelé les militants du PDCI à « rester unis et mobilisés pour le bien du parti ».
Le PDCI en pleine crise depuis le décès de Bédié
Le parti est divisé entre deux camps. La décision judiciaire pourrait également avoir des implications politiques plus larges, dans la mesure où elle pourrait fragiliser le PDCI, une des principales forces politiques de Côte d'Ivoire.
Le congrès de la deuxième chance
Le président par intérim du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Philippe Cowppli-Boni, a convoqué pour le mardi 19 décembre 2023, le bureau politique du parti. Une réunion qui pourrait étudier la date d'un nouveau Congrès.
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