Le ministre Adama Diawara apporte des éléments de clarification sur le contrat de construction de l'université de San Pedro.
En marge de la cérémonie de distinction des meilleurs étudiants de l'UFR Criminologie de l'Université de Félix Houphouët-Boigny, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a tenu à apporter des clarifications sur certains évènements récents qui ont émaillé son département.
Le Ministre Adama Diawara, est revenu dans son discours, sur le contrat de construction de l'université de San Pedro. Selon lui, l'université de San Pedro a été construite sur la base de ce qu'on appelle le Partenariat Public-Privé (PPP). La partie privée est représentée dans ce contrat PPP, par la société ENVOL qui s'est endettée auprès de la Banque Nationale d'Investissement (BNI) pour construire l'université. Et dans ce mode, non seulement la Côte d'Ivoire va rembourser le prêt sur 14 ans mais l'entreprise ENVOL continuera à faire la prestation de service à travers tout ce qui est maintenance de l'université et l'État paiera un montant pour cela.
Revenant sur cette enquête publiée par une certaine ONG qui révèle que 40% des violences subies par les jeunes femmes sont causées par la Fédération Estudiantine de Côte d'Ivoire (FESCI), le ministre s'est voulu plus rassurant sans toutefois minimiser le chiffre donné qui parle d'un échantillonnage de 69 cas pour un effectif total de plus de 274 000 étudiants.
Le ministre rassure et affirme rester en attente des résultats d'une enquête interne qu'il a lui-même diligentée par la voie de sa direction des œuvres universitaires (DOUVAG).
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Et d'ajouter que si les résultats de l'enquête sont connus, les coupables répondront devant les juridictions compétentes.
En attendant ces résultats, des dispositions pour éviter ce type de situation seront prises selon le ministre. « Faire en sorte qu'au niveau des cités universitaires, certaines soient des cités universitaires dediées aux femmes », a-t-il dit.
« Les cités de Mermoz 1 et 2 ainsi que la cité de la Riviera 2 seront des cités de filles, en attendant l'application ».
Le ministre a condamné avec la dernière énergie, le cas d'agression des journalistes sur l'espace universitaire. Il dit s'inscrire d'ailleurs dans la sensibilisation « mais n'hésitera pas à passer à la phase de répression si tant est que la sensibilisation montre ses limites ».
