Niagalé Bagayoko, chercheure, Présidente de l'African Security Sector Network (ASSN), attend beaucoup des autorités de la transition notamment sur les questions de lutte contre la corruption.
Après l'investiture du président de la transition, Bah N'Daw, le 25 septembre 2020, une nouvelle page s'ouvre pour le Mali, plus d'un mois après la démission d'Ibrahim Boubacar Keïta. Bah N'Daw, colonel-major à la retraite a prêté serment en tant que président de la transition vendredi à Bamako.
À ses côtés se trouvait le colonel Assimi Goïta, président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et désormais vice-président. Le médiateur de la Cedeao, l'ancien président nigérian Goodluck Jonathan, ainsi que quelques diplomates ont également pris part à la cérémonie.
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Pour Niagalé Bagayoko, présidente du think tank African Security Sector Network, les autorités de la transition sont particulièrement attendues sur les questions de lutte contre la corruption, notamment au sein de l'armée. Elle analyse pour Jeune Afrique les jeux de pouvoir qui pourraient s'installer entre les différents acteurs, civils et militaires, de la transition.
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