Ferro Bally fait une analyse des transformations au sien du PDCI, du RHDP et du PPA-CI, trois principaux partis politiques ivoiriens.
Les principaux partis politiques ivoiriens ne disposent pas d'un conseil d'administration, mais ils se dotent tous d'un organe exerçant le pouvoir exécutif, sous la responsabilité du président, l'homme fort.
Au PDCI-RDA, le secrétariat général est devenu secrétariat exécutif en chef que coiffe naturellement Henri Konan Bédié. Au RHDP, une direction exécutive a vu le jour. Elle est placée sous l'autorité incontestable d'Alassane Ouattara. Le dernier parti ivoirien, le PPA-CI n'a pas voulu échapper à cette évolution.
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Gbagbo a été élu président, le 16 octobre 2021, et il nomme ce lundi 25 octobre, une présidence exécutive à lui dévouée. Ces responsables exécutifs sont loin d'être des dauphins désignés et naturels. Ils pourraient bien être des leurres politiques destinés à masquer le jeu et ménager l'héritier potentiel.
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Ainsi au RHDP, une restructuration en vue est chargée d'emporter Adama Bictogo et au PDCI-RDA, nombre de reformes, grignotent le pouvoir de Maurice Kacou Guikahué, souvent sur la sellette. Qu'en sera-t-il au PPA-CI!? L'avenir répondra.
