Le président de la CENI a rassuré le 30 avril 2020, l'opposition politique au Burkina que « rien n'empêche les élections de se tenir le 22 novembre ».
« Techniquement et juridiquement, au moment où je vous parle, rien n'empêche les élections de se tenir le 22 novembre », a rassuré M. Barry lors de sa rencontre avec l'opposition politique, cité par la Télévision nationale.
Le Burkina Faso est confronté à la pandémie du nouveau coronavirus, qui a suspendu le processus électoral des élections présidentielle et législatives, notamment les opérations d'enrôlement des électeurs.
Le chef de file de l'opposition Zéphirin Diabré a pour sa part souligné que cette rencontre a permis d'avoir des informations sur les dispositions pratiques qui seront mises en œuvre pour permettre que cet enrôlement « ne soit une occasion spéciale ou plus dangereuse de transmission du virus ».
Plusieurs hommes politiques burkinabè ont déjà annoncé leur candidature à ce scrutin présidentiel. Il s'agit entre autres du président en exercice Roch Marc Christian Kaboré, d'un ancien Premier ministre de l'ex-président Blaise Compaoré, Kadré Désiré Ouédraogo, de Gilbert Noël Ouédraogo de l'Alliance pour la démocratie et la Fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) et de Tahirou Barry, ancien ministre de la Culture.