Le procès pour « complot » de Soro, Alain Lobognon et une vingtaine d'autres partisans s'est ouvert ce mercredi 19 mai 2021 à Abidjan.
Cette première demi-journée d'audience s'est résumée à une bataille de procédure entre le ministère public et la défense, cette dernière dénonçant de grossières infractions à la procédure et obtenant un renvoi d'une semaine pour avoir communication de pièces du dossier qu'elle disait ne pas avoir.
Guillaume Soro, 49 ans, est accusé de « complot », de « tentative d'atteinte contre l'autorité de l'Etat » ainsi que de « diffusion et publication de nouvelles fausses jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement, ayant entraîné une atteinte au moral des populations », selon l'ordonnance de renvoi devant le tribunal criminel d'Abidjan (équivalent de la cour d'assises).
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Dix-neuf de ses partisans sont poursuivis pour les mêmes chefs, dont deux de ses frères et l'ancien ministre et député Alain Lobognon considéré comme son bras droit, ainsi que des cadres de son mouvement politique. Ces derniers sont apparus relativement détendus, malgré un an et demi de détention provisoire.