Le procès en appel de Vital Kamerhe, poursuivi pour détournement des fonds, reprend ce vendredi 24 juillet 2020 à la cour d'appel de Kinshasa.
Selon des médias internationaux, il s'agira pour Vital Kamerhe, également le président de l'Union pour la nation congolaise (UNC), de mettre à la disposition de la cour d'appel de Kinshasa, de nouveaux éléments à décharge pour l'allègement ou l'annulation du verdict de son procès en première instance.
Le 20 juin, le tribunal de grande instance de la Gombe, à Kinshasa, a infligé 20 ans de travaux forcés à Vital Kamerhe et son coaccusé, le Libanais Samy Jamal, tous deux reconnus coupables de détournement de 48 millions de dollars, des fonds destinés à financer le « programme des 100 jours ».
Ce programme qui avait été mis en place par le président Félix Tshisekedi au lendemain de son investiture en janvier 2019, était censé doté la RDC d'importantes infrastructures dont les sauts-de-mouton et les maisons préfabriquées pour les militaires et policiers.
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Le verdict a suscité des réactions mitigées dans le pays. Certains y voient un acte fort dans la lutte contre les opposants aux valeurs promulguées par Félix Tshisekedi pendant la campagne électorale. Tandis que d'autres estiment que le tribunal de la Gombe n'a pas fourni les preuves de la culpabilité de l'ancien président de l'Assemblée nationale.
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Quelque 24 heures avant le procès en appel, des centaines de personnes ont marché à Bukavu et Goma, dans l'est du pays pour présenter un mémorandum implorant « l'implication du président de la République » afin que M. Kamerhe « bénéficie d'un procès équitable » en appel.
