La famille des enseignants ivoiriens est soulagée. Le présumé assassin de l’institutrice Keke Loyoto Christelle Flavie et de son fils, retrouvés morts égorgés dans leur domicile de Gbatongouin, une sous-préfecture de Man, a été finalement arrêté à Abidjan.
Les premiers éléments de l’enquête montrent que l’homme, identifié comme Goré Bi André Bla Mohamed, a avoué le crime et accusé son complice, un certain Ramté, d’avoir égorgé la dame et son fils.
Les deux hommes se connaissent, ils sont des condisciples du CAFOP. La dame a refusé de céder à la pression de son collègue. Il réclamait 30 000 FCFA sur la tontine des instituteurs. Elle n’apprécie pas ses fréquentations et son rapport à l’alcool et aux stupéfiants. Plus encore, il a déjà deux prêts non remboursés.
Les choses dégénèrent. Et, le mauvais scénario se met en place. Il informe son ami Ramté du mauvais pas dans lequel il se trouve. Celui-ci lui conseille d’égorger la dame puis simuler un vol dans la maison pour brouiller les pistes. Sa compagne s’y mêle. Puis, il disparaît de l’Ouest.
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Dix jours de cavale et il tombe dans la niche de la police. À Abobo-Baoulé.
Le complice de l’instituteur, Ramté, a été interpellé dans le village de Kiélé, à Man. Il est en route pour la capitale.
La justice ivoirienne devra désormais déterminer les responsabilités de chacun des protagonistes de ce drame qui a choqué l’opinion publique.
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L’enquête se poursuit
L’enquête sur l’assassinat de l’institutrice et de son fils se poursuit. La police nationale est à la recherche de la compagne de l’instituteur, qui pourrait être impliquée dans la dissimulation du crime.
Les enquêteurs tentent également de déterminer si le crime a été motivé par des raisons financières ou par des différends personnels.