Revue de la presse belge du 06 août 2020 et les principales informations dans des quotidiens et journaux belges parus jeudi.
HET LAATSE NIEUWS (Les Dernières Nouvelles)
Jusqu'à il y a environ deux mois, les entreprises étaient protégées par le gouvernement de la faillite, mais maintenant elles redeviennent vulnérables. Pour l'instant, leur nombre reste limité, même si ce n'est que le silence avant la tempête. Les experts prévoient un raz-de-marée de faillites cet automne. D'environ 10.000 échecs annuels, notre pays passerait à 16.500 en un an. « De nombreuses entreprises sont toujours en soins intensifs, mais ne se réveilleront pas. »
GAZET VAN ANTWERPEN (La Gazette d'Anvers)
Au cours de la dernière quinzaine, une moyenne de 54 habitants pour 100.000 personnes ont été infectés, soit une augmentation de 198% par rapport à la période précédente. Au cours de la dernière semaine, une moyenne de 24 personnes par jour ont été hospitalisées avec COVID-19, soit une augmentation de 35% en une semaine. Au total, au moins 71.158 personnes en Belgique ont déjà été infectées par le coronavirus. Le nombre de décès est passé à 9.859.
HET NIEUWSBLAD (La Nouvelle Gazette)
Partout dans le monde, il y a des éclosions de cas de COVID-19 dans les usines de transformation de la viande. Maintenant aussi dans notre pays. Plus de 200 employés de l'entreprise de transformation de la viande ouest-flamande Westvlees ont été mis en quarantaine après que 16 d'entre eux ont été testés positifs pour le coronavirus mercredi. Pourquoi ces entreprises sont-elles si sensibles au virus? Et la viande qui finit dans notre assiette est-elle toujours sans danger ? Partout dans le monde, il y a des flambées dans l'industrie de la viande.
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DE STANDAARD (Le Standard)
La production, le traitement et le stockage du nitrate d'ammonium sont strictement réglementés en Belgique et se déroulent dans le port d'Anvers dans des conditions de sécurité très strictes. C'est ce que dit l'Autorité portuaire après l'explosion massive dans le port de Beyrouth.
SUDPRESSE
L'Allemagne considère désormais la province belge d'Anvers comme zone à risque pour la propagation du nouveau coronavirus, peut-on lire mercredi sur le site internet de l'Institut Robert Koch, le centre fédéral responsable du contrôle et de la lutte contre les maladies. La qualification de « zone de risque » signifie que ceux qui voyagent en Allemagne et ont été à Anvers au cours des 14 jours précédents peuvent être mis en quarantaine, conformément aux directives de l'organe allemand compétent.
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LE SOIR
Les autorités belges ont reçu depuis samedi quelque 246.000 formulaires « Passenger Locator », soit le document que toute personne de retour au pays doit désormais remplir dans les 48 heures précédant son arrivée en Belgique, a indiqué mercredi le SPF Santé publique. Parmi ces voyageurs, plusieurs milliers revenaient de zones rouges. Un millier de personnes reviennent chaque jour d'une zone rouge, ce qui les oblige à passer un test et à observer une mise en quarantaine de 14 jours.
