Ce lundi 14 septembre 2020 au Bénin, voici les principales informations à la Une de journaux et la revue de la presse béninoise.
L'ECONOMISTE
Après plusieurs années de blocage, le projet de loi organique sur l'exercice du droit de grève vient d'être remis à l'ordre du jour. Ce texte sera présenté ce mercredi en Commission à la Chambre des représentants. Le projet, prévu par la Constitution de 2011, ambitionne de remettre de l'ordre dans l'exercice de ce droit, et d'en finir avec les grèves anarchiques. Au menu: les modalités d'organisation des grèves, la possibilité de nommer un médiateur, la garantie du service minimum.
LE MATIN
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement monte en puissance sur le marché marocain. Depuis le début de l'année, plus de 630 millions d'euros ont été accordés, directement ou via des banques locales, aux entreprises publiques et privées. Un engagement record sur 9 mois au Maroc pour la Banque européenne. Ce qui porte ses investissements cumulés dans le pays à environ 2,6 milliards d'euros, depuis septembre 2012, date de démarrage de ses activités dans le Royaume. Pour l'année en cours, la majorité des financements ont été octroyés pour aider les entreprises à mieux gérer la crise Covid-19 et la reprise d'activité. Parmi les gros investissements de la BERD au Maroc cette année, figurent les 145 millions d'euros accordés en avril dernier à Bank of Africa – BMCE Group. Il s'agit là du premier investissement au monde réalisé dans le cadre du Fonds de solidarité de la BERD, en réponse à la crise due au Covid-19.
AL BAYANE
Les différents acteurs politiques (gouvernement, opposition et partis politiques) seront confrontés, lors de cette rentrée politique aux défis impliqués par les circonstances actuelles et à trouver des solutions efficaces pour faire face à la propagation de la pandémie de la Covid-19. En effet, le gouvernement et les partis politiques sont appelés, entre autres, à œuvrer davantage pour renforcer la crédibilité des institutions et la confiance des citoyens marocains. Selon les observateurs, cette rentrée politique revêt un caractère particulier, puisqu'elle dépendra de trois principales variables à savoir le coût économique et social de la pandémie de Covid-19, la publication du nouveau modèle de développement et le déclenchement du compte à rebours pour les prochaines élections, prévues en 2021.
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AKHBAR AL YAOUM
Avec près du tiers des cas COVID-19 enregistrés au Maroc, la ville de Casablanca est en passe de devenir un foyer de contamination au virus. Face à cette situation, et afin d'endiguer l'épidémie, les autorités locales ont procédé à la fermeture de plusieurs rues et quartiers résidentiels. Jusqu'à samedi dernier, la capitale économique comptait un total de 26.801 cas positifs, un chiffre qui place la métropole bien devant des pays entiers comme l'Australie, le Liban, la Corée du Sud ou encore le Danemark. Il s'agit alors d'une montée en puissance du Maroc dans le classement des pays les plus touchés par la pandémie.