Revue de la presse sénégalaise du 03 septembre 2020. Voici les principales informations à la une de journaux sénégalais ce jeudi.
LE SOLEIL
Après six mois de riposte contre le COVID-19, le Sénégal présente un bilan de 13.743 cas positifs dont 9.506 guéris, 287 décédés et 3.949 patients sous traitement. Pour freiner la proposition de l'épidémie, les autorités sanitaires sénégalaises insistent sur les mesures de prévention collective et individuelle. Mercredi, le ministère sénégalais de la Santé a fait état de 88 nouvelles contaminations sur 1.187 tests réalisés. Parmi les tests positifs, 42 sont les cas contacts suivis, un cas importé et 45 issus de la transmission communautaire. Trois décès supplémentaires ont été enregistrés.
L'OBSERVATEUR
Purgeant une peine de prison à vie, l'ancien ministre de l'Intérieur rwandais, Edouard Karamena, reconnu coupable dans le génocide de 1994 ayant fait 800 mille morts, est mort lundi à la prison de Sébikotane (40 km de Dakar). Il est mort d'une crise cardiaque. M.Karamena était transféré avec quatre autres de ses compatriotes au Sénégal depuis 2017. Agé de 69 ans, l'ancien ministre rwandais de l'Intérieur avait été condamné à vie par le Tribunal pénal international de Rwanda (TPIR), pour son rôle dans le génocide rwandais, notamment la mise en place des milices Interahamwe.
LE QUOTIDIEN
Le Sénégal a rejoint la Plateforme internationale sur la finance durable (PIFD). Cette plateforme a été créé en octobre 2019 dans le cadre des efforts internationaux visant à respecter les engagements de l'Accord de Paris. Les membres sont l'Union européenne et les autorités compétentes de l'Argentine, du Canada, du Chili, de la Chine, de l'Inde, de l'Indonésie, de la Chine, du Kenya, du Maroc, de la Nouvelle-Zélande ,de la Norvège, de Singapour et de la Suisse. Ainsi, pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, des milliards d'investissements dans des infrastructures durables seront nécessaires au cours des prochaines décennies. La PIFD est essentielle pour stimuler les investissements et réorienter les flux de capitaux vers nos objectifs climatiques à l'échelle requise pour la transition économique la plus importante de notre époque.