La revue de la presse sénégalaise du 18 novembre 2020 et les principales informations à la Une de journaux sénégalais parus mercredi.
LE SOLEIL
Une équipe du Fonds monétaire internationale (FMI) a effectué une mission virtuelle au Sénégal du 5 au 16 novembre. A l'issue de cet exercice, les services du FMI ont décerné au Sénégal un satisfecit qui balise le chemin vers l'approbation d'un deuxième accord de l'Instrument de coordination de coordination de la politique économique (ICPE). Selon le FMI, la pandémie de COVID-19 a eu un impact économique significatif durant la moitié de l'année 2020. Mais il se félicite du fait que la reprise semble plus soutenue que prévue, reflétant l'assouplissement des mesures de confinement, la baisse régulière du nombre d'infections et d'hospitalisation depuis août et des perspectives favorable pour la campagne agricole 2020-2021. Par conséquent, le FMI indique que la contraction économique de 0,7% pourrait être évitée. Cette dynamique de croissance devrait se prolonger jusqu'en 2021, l'activité se redressant d'environ 5%. Ces perspectives favorables sont toutefois soumises à une incertitude considérable et dépendront en grande partie de l'évolution de la pandémie dans le monde et au Sénégal.
L'OBSERVATEUR
Les autorités sanitaires sénégalaises sont encore sur le pied de guerre. Le ministre sénégalais de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr qui nourrissent de l'espoir des espoirs de vaincre le COVID-19 , se retrouvent face à une nouvelle maladie mystérieuse. Elle a fait des ravages chez les pêcheurs. Une maladie de type dermatologique dont l'ampleur est telle que, plus d'un foyer sur trois à Thiaroye-sur-mer (banlieue dakaroise) pourrait être affectée. Les autorités sanitaires sénégalaises ont effectué des prélèvements aux fins des analyses pour établir un diagnostic fiable de cette maladie.
LIRE AUSSI: Des tirs entendus à Gagnoa ce 18 novembre 2020 : ce qui se passe
LE QUOTIDIEN
L'enquête démographique et de santé continue 2019, réalisée par l'Agence nationale de la démographie et de la statistique (ANSD), montre une baisse de la fécondité au Sénégal. L'ANSD informe qu'une comparaison de l'Indice synthétique de fécondité (ISF), selon différentes sources, depuis 2015, montre globalement une tendance à la baisse. D'après le rapport, l'ISF est passé de 5,3 enfants par femme en 2005 à 4,7 en 2019. Toutefois, l'ANSD précise dans son rapport que les taux de fécondité par groupes d'âges augmentent rapidement avec l'âge, passant de 71% à 15-19 ans pour atteindre un maximum de 228% à 25-29 ans, et demeurent relativement élevés dans les groupes d'âges 30-34 ans (195%) et 35-39 ans (171%).
