Le président sortant du Burkina Faso, Roch Kaboré, a insisté que son pays ne négocierait pas avec les terroristes.
« Nous ne négocierons pas avec ceux qui ont pour projet de démanteler le Burkina Faso et mettre à mal notre vivre-ensemble », a déclaré M. Kaboré à Dédougou (nord-ouest) en campagne électorale pour un second mandat.
« Ceux qui ont parié sur notre chute du fait des attaques terroristes et autres actes de déstabilisation ont oublié que nous sommes de dignes Burkinabè », a souligné le président Kaboré.
Elu en 2015, dès le premier tour, avec 53,49% des voix, le premier mandat de M. Kaboré a été éprouvé par des attaques terroristes contre l'armée et les populations civiles dans plusieurs régions du pays.
La dernière attaque contre l'armée burkinabè a été revendiquée par l'Etat Islamique, selon des sources concordantes.
Depuis 2015 les attentats terroristes ont fait 1.665 morts, dont 1.229 civils et 436 membres des forces de défense et de sécurité, selon un décompte du Conseil économique et social du Burkina Faso.
