Sanctions CEDEAO, Alain Lobognon vole au secours de Ouattara: « la Côte d’Ivoire n’est pas responsable des malheurs du Mali »

Alain Lobognon, ancien ministre ivoirien des Sports © Crédit Photo DR

Alain Lobognon, ex-proche de Guillaume Soro, vole au secours du président Alassane Ouattara dans les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.

« Nous avons les Chefs d'Etat de la CEDEAO qui affichant, leur disponibilité à aider le pays du Djoliba, attendent le nouveau chronogramme de la junte. Nous avons également la junte et les populistes africains, qui poussent le pays dans un mur épais. Ah l'Afrique! » , ex-proche de Guillaume Soro.

Et d'ajouter, « la Côte d'Ivoire n'est pas responsable des malheurs du Mali. Et les putschistes maliens le savent ».

« Alors…ceux qui fondent leurs espoirs en un renversement des institutions politiques ivoiriennes par la junte malienne sous sanctions de la CEDEAO, se trompent lourdement », a-t-il conclu.

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Rappelons qu'au sortir de la rencontre des chefs d'Etat de ce dimanche 9 janvier 2022, les sanctions suivantes ont été prononcées contre le Mali : gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO) et suspension des aides financières, fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), suspension des transactions avec Bamako à l'exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali. 

Ces sanctions de la CEDEAO, viennent ainsi répondre aux conclusions des Assises nationales de la refondation. Ces consultations populaires ont donné en effet carte blanche aux autorités maliennes de prolonger la transition de six mois à cinq ans. Un chronogramme jugé « totalement inacceptable » par la CEDEAO qui a « constaté avec regret l'échec des autorités de transition au Mali à organiser les élections présidentielles d'ici au 27 février 2022 contrairement à l'accord conclu avec l'Autorité de la CEDEAO le 15 septembre 2021 et à l'engagement de la Charte de la transition » dans un communiqué. 

Written by Mohammed Ouattara

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