La succession d'Henri Konan Bédié à la tête du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) se prépare dans un climat de tension et de controverses.
Le 23 novembre dernier, le président par intérim du parti, Alphonse Cowppli-Bony Kwassi, a pris une décision qui a suscité des interrogations dans les états-majors des candidats. Il a en effet été décidé que tous les candidats à la présidence du parti qui occupent une fonction, se mettent en congés pendant la période électorale de sorte que tous les postulants soient sur le même pied.
Cette décision a été vivement critiquée par les partisans d'un candidat, qui estiment qu'elle viole les textes du parti. « Quand les textes disent que le secrétariat exécutif reste en place, ça veut dire que personne, aucun Secrétaire exécutif ne bouge ni n'entre. Voilà le sens de rester en place », a déclaré un de ses porte-paroles.
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Les partisans de la décision de Cowppli-Bony Kwassi, quant à eux, soutiennent qu'elle est nécessaire pour garantir la transparence et l'équité de l'élection. « L'article 43 stipule que pendant l'intérim, le Secrétariat Exécutif reste en place et non le Secrétaire Exécutif reste en place », a déclaré un de leurs porte-paroles.
La bataille pour le contrôle de l'appareil du parti est âpre. Pour l'instant, elle ne déborde pas, mais certains craignent une explosion après le 8e congrès extraordinaire, qui doit se tenir le 16 décembre prochain.
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Cinq candidats sont en lice pour la succession de Bédié : Noël Akossi Bendjo, Jean-Marc Yacé, Maurice Kakou Guikahué, Tidjane Thiam… Ils mobilisent actuellement les membres statutaires du parti sur le terrain.
La bataille pour la présidence du PDCI est l'une des plus importantes de l'histoire du parti. Elle déterminera l'avenir de l'opposition ivoirienne et aura un impact sur la prochaine élection présidentielle, qui doit se tenir en 2025.
