Le père Norbert Abékan et l'Eglise Catholique en Côte d'Ivoire organisent 4 Table-rondes sur le thème « Côte d'Ivoire, qu'as-tu fait de tes 60 ans d'indépendance ? » du 3 au 6 août 2020 à partir de 19H.
Organisées à l'occasion du 60è anniversaire d'indépendance de la Côte d'Ivoire célébré ce 7 août, la première journée de ces Tables-ronde va s'articuler autour du thème central dénommé « D'hier à aujourd'hui, regards croisées sur 60 années d'indépendance ».
Trois éminents panélistes animeront cette journée en direct sur tous les médias catholiques de Côte d'Ivoire dès 19h Gmt.
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Prof Moritié CAMARA, Enseignant chercheur, Maître de conférence d'Histoire des relations internationales interviendra sur la thématique « L'afro-pessimisme du début des indépendances a-t-il fait place aujourd'hui au grand enchantement espéré? »
Le deuxième sous-thème sur « Etat des lieux des Droits de l'Homme en Côte d'Ivoire: Analyse des 60 années d'indépendance » sera piloté par le sociologue fondateur de la Convention de la Société ivoirienne, Patrick K. N'Gouan, économiste de formation.
Enfin, Prof Mamadou Koulibaly, agrégé en économie et ancien président de l'Assemblée nationale sous Laurent Gbagbo, à l'instar des précités, animera ce soir à 19h le sous-thème : Le pillage des ressources naturelles, moteur de la colonisation perdure t-il encore aujourd'hui ?
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Très active ces dernières années, l'Eglise Catholique en Côte d'Ivoire entend désormais peser de son poids dans la recherche d'une paix durable de plus en plus en plus fragilisée par une classe politique foncièrement divisée.
Le 26 janvier 2020, l'Eglise Catholique par le truchement d'un courrier du cardinal Jean-Pierre Kutwa, archevêque et chef du diocèse d'Abidjan annonçait l'annulation d'une marche pour la paix prévue le 15 février par les jeunes et les femmes. Une décision prise pour la sécurité et l'intégrité physique des fidèles qui ont reçu plusieurs menaces.
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Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes à travers plusieurs posts et vidéos ont fait savoir leur intention d'empêcher ce rassemblement de prière. « Nous ne sommes pas du genre à jeter les gens en pâture devant des gens qui semblent être inconscients, a insisté le porte-parole du diocèse. Nous ne voulons même pas qu'il y ait une goutte de sang versée par des gens incontrôlés. »
Celui-ci interpellait les dirigeants et hommes politiques sur leur responsabilité pour que la paix règne dans le pays avant et après l'élection présidentielle du 31 octobre 2020. Et ce après avoir vécu une crise post-électorale aiguë après l'élection présidentielle de 2010 qui a fait au moins 3000 morts officiellement dans le pays.
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