Mamadou Traoré est revenu le lundi 6 novembre 2023 la tentative d'enlèvement de Guillaume Soro, président du GPS, en Turquie.
Mamadou Traoré souligne que les panelistes de l'émission sur NCI n'ont pas nié le fait que la procureur générale près la cour d'appel et le directeur général de la police étaient à Istanbul quelques jours avant le 3 novembre, date de la prétendue tentative d'enlèvement. Il en conclut que ces deux personnalités étaient en Turquie pour organiser l'arrestation de Guillaume Soro avec les autorités turques.
Cette conclusion est plausible pour plusieurs raisons. Tout d'abord, Guillaume Soro est un opposant politique de longue date au président Alassane Ouattara. Il a été condamné à plusieurs reprises par la justice ivoirienne, dont une fois à la prison à perpétuité. Il est donc probable que les autorités ivoiriennes souhaitent l'arrêter et l'extrader en Côte d'Ivoire pour l'incarcérer.
Deuxièmement, la présence de la procureur générale près la cour d'appel et du directeur général de la police à Istanbul est un signe que les autorités ivoiriennes étaient impliquées dans une opération d'arrestation. Ces deux personnalités n'ont pas besoin d'être présentes en Turquie pour des raisons officielles.
LIRE AUSSI: Enlèvement de 6 enfants à Bonoua par un Turc: la police fait des précisions
Troisièmement, la présence d'une escouade de policiers ivoiriens à Istanbul est également un signe que les autorités ivoiriennes étaient impliquées dans une opération d'arrestation. Ces policiers étaient probablement chargés d'escorter Guillaume Soro menotté en Côte d'Ivoire.
L'analyse de Mamadou Traoré fournit des preuves solides que la tentative d'enlèvement de Guillaume Soro en Turquie est une réalité. Les autorités ivoiriennes ont probablement organisé cette opération avec les autorités turques pour arrêter et extrader Guillaume Soro.
LIRE AUSSI: Enlèvements d'enfants en Côte d'Ivoire : voici les précautions à prendre
Cependant, il est important de noter que les autorités ivoiriennes nient toujours toute implication dans cette tentative d'enlèvement. Elles affirment que la présence de la procureur générale près la cour d'appel et du directeur général de la police à Istanbul était simplement une coïncidence.
Il est donc possible que les autorités ivoiriennes ne soient pas impliquées dans cette tentative d'enlèvement. Cependant, les preuves disponibles suggèrent que cette hypothèse est peu probable.
