Selon Kader Diarrassouba, Kohimon, village de Fofana Abdoulaye, aide de camp de Soro, a été perquisitionné par l'armée recherche d'une prétendue poudrière.
Maintenant, lorsqu'on impute un coup d'Etat imaginaire à un adversaire politique, il faut bien trouver des boucs émissaires non ? Explication
Kohimon, c'est le village du Commandant Fofana Abdoulaye, aide de camp de Guillaume Kigbafori SORO, viré de façon spectaculaire et expéditive de l'armée ivoirienne. Cet officier supérieur, acteur majeur de l'avènement du régime Ouattara, doit bien se mordre les doigts aujourd'hui quand à la qualité du salaire qu'il récolte en retour, l'ingratitude.
En effet, dans la nuit du 19 au 20 mars, dix cargos de gendarmes ont mis les cases du village sens dessus dessous à la recherche d'une prétendue poudrière, augmentant l'anxiété des populations déjà en proie à la propagation du covid-19 à cause surtout du laxisme au sommet de l'Etat.
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Ainsi, trois mois après le coup d'Etat imaginaire et la répression brutale de la conférence de presse du 23 décembre 2019, les hommes d'Alassane Ouattara sont encore à la recherche de preuves de la tentative de déstabilisation.
« Il en est de ces beaux songes qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus » ! Les scénaristes de l'apocalypse imaginaire repartiront bredouille de Kohimon après avoir fait passer une nuit blanche à des villageois qui ne se remettent toujours pas d'un tel acharnement inouï.