Et si le football est en train d’être le reflet réel de notre société, de l’équité, de la justice et de la gouvernance requise ? s’interroge Vincent Toh Bi.
Ci-dessous son intervention :
J’adore le football. Le football vrai.
Il n’y a pas de plus fort ni de plus faible. Sur le terrain, les règles et la loi sont les mêmes pour tous. Les équipes se craignent et tremblent. Elles savent qu’elles ne peuvent compter sur rien d’autres que sur leurs vraies capacités.
L’arbitre est le médiateur. Il n’est choisi par aucune des deux équipes. Il applique les règlements, en toute indépendance et en toute tentative d’honnêteté.
Des dizaines de caméras surveillent le jeu, l’arbitre et les joueurs.
Au football international, pas d’intimidation, pas d’embargo, pas de gel des avoirs, pas de répression, pas de bâillonnement des talents, pas de menace, pas d’ostracisation, pas de tricherie, pas de vaine prétention. L’adversaire est libre et autonome, ses mouvements et sa liberté de stratégie ne dépendent que de lui et de lui seul. Il n’ira pas en prison pour ce qu’il fait et ne sera pas au ban des Nations.
C’est sur le terrain que tout se joue. Celui qui est fort est fort, celui qui est faible reconnaît qu’il a été battu .
L’Arabie Saoudite bat l’Argentine; la Corée du Sud bat le Portugal; l’Australie bat le Danemark; la Tunisie bat la France; le Cameroun bat le Brésil; le Maroc bat la Belgique.
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Si quelqu’un l’avait prédit il y a quelques semaines, nous l’aurions tous traité de fou. Et pourtant, c’est ce qui est arrivé pendant ce Mondial 2022.
Et si le football est en train d’être le reflet réel de notre société, de l’équité, de la justice et de la gouvernance requise?
J’adore vraiment le football….
