Le prix du cacao sur le marché international est à un niveau historique, mais le producteur ivoirien ne profite pas de cette embellie.
En effet, le prix d'achat bord champ reste bloqué à 1000 Fcfa le kilogramme, tandis que dans d'autres pays comme le Cameroun, les producteurs vendent leur cacao à plus de 4000 Fcfa le kilogramme.
Assalé Tiemoko, député-maire de Tiassalé et figure influente de la région cacaoyère ivoirienne, a interpellé le gouvernement sur cette situation. « Il est inadmissible que nos braves producteurs, qui font de la Côte d'Ivoire le premier producteur mondial de cacao, ne puissent pas profiter des fruits de leur travail », a-t-il déclaré.
Le système de prix bord champ garanti, mis en place par le gouvernement ivoirien, vise à protéger les producteurs contre la volatilité des prix sur le marché international. Cependant, ce système a également pour inconvénient de ne pas leur permettre de profiter des hausses des prix.
Assalé Tiemoko a appelé le gouvernement à revoir le système de prix bord champ et à trouver un mécanisme qui permette aux producteurs de profiter des hausses des prix sur le marché international. « Il est temps de donner aux producteurs ivoiriens le juste prix de leur cacao », a-t-il martelé.
La situation actuelle est source de frustration et de colère chez les producteurs ivoiriens. Ils se sentent lésés par rapport à leurs confrères d'autres pays qui profitent de la flambée des prix du cacao.
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Le gouvernement ivoirien est face à un dilemme. D'un côté, il doit protéger les producteurs contre la volatilité des prix. De l'autre côté, il doit leur permettre de profiter des hausses des prix sur le marché international.
Le gouvernement doit trouver un juste équilibre entre ces deux objectifs. Il est important de trouver un système qui protège les producteurs tout en leur permettant de profiter des fruits de leur travail.
En attendant, les producteurs ivoiriens continuent de vivre dans l'incertitude. Ils espèrent que le gouvernement trouvera une solution à ce problème qui les affecte durement.
Assalé Tiemoko a promis de continuer à se battre pour les droits des producteurs ivoiriens de cacao. « Je ne ménagerai aucun effort pour que nos braves producteurs soient justement rémunérés pour leur travail », a-t-il conclu.
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