Anyama n'était pas en marge de la commémoration de la journée internationale des droits de la Femme (JIF) célébrée chaque 8 mars.
Cette année, les festivités de la 47ème édition se sont déroulées autour du Thème : ‘' Agir ensemble pour l'égalité : Éradiquer la pauvreté, renforcer les institutions, investir dans le futur de la femme ''.
Ce 8 mars 2024, elles sont venues de tous les villages de la commune et ont pris d'assaut la place Pontault en face de la mairie.
Après un défilé qui les a conduit sur ce site, les femmes de la cité de la cola ont eu droit à une cérémonie riche en couleur et jalonnée par des allocutions et une conférence.
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Mme Gnanko, présidente des femmes des 33 villages a, au nom de ses pairs, remercié « la première magistrate pour ses actions en leur faveur et encourage ses sœurs à être autonome à tout égard». Cette autonomisation passe également pour elle par la lutte contre les violences basées sur le genre.
Le 8 mars n'est pas que réjouissance c'est aussi un questionnement sur les sujets qui préoccupent les femmes la sécurité, les VBG, l'autonomisation, la place des femmes dans la société etc.
C'est à ce titre que Mme HOSSO, Chargée des affaires juridiques au sein de la mairie a animée une conférence sur l'historique de la JIF.

Le point clé de cette cérémonie était l'intervention du maire Mme Fatim Bamba. Pour elle « les femmes sont marginalisées et font face à l'injustice et à la discrimination dans de nombreux secteurs d'activités », a-t-elle pointée du doigt.
Pour y remédier, elle a annoncé que le conseil municipal d'Anyama qu'elle dirige a inscrit dans « le budget 2024 un fonds en vue du financement des projets de femmes. Pour nous l'éradication de la pauvreté réside dans l'autonomisation des femmes », a-t-elle soutenue.

A noter que le défilé (composé uniquement de femmes) de tous les corps constitués de la ville d'Anyama à vu la participation des forces de l'ordre, les services publiques et parapubliques, associations de femmes et toutes les couches sociales constituées etc.
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