Côte d’Ivoire FMI : 133 millions de dollars pour réduire la pauvreté

Le FMI a décidé de prolonger le programme économique conclu avec la Côte d'Ivoire en 2016 avec un décaissement immédiat de 133,4 millions de dollars.

Le () vient de décider de prolonger pour un an le programme économique et financier triennal conclu avec la Côte d'Ivoire en décembre 2016 avec un décaissement immédiat de 133,4 millions de dollars.

« Le 6 décembre 2019, le Conseil d'administration du FMI a achevé la 6ème revue de l'accord au titre de la facilité élargie de crédit et de l'accord élargi au titre du mécanisme élargi de crédit en faveur de la Côte d'Ivoire, et a approuvé la prolongation de l'accord jusqu'à fin décembre 2020 » indique un communiqué du FMI.

« L'achèvement de la revue permet un déboursement immédiat de 133,4 millions de dollars et augmente l'accès à environ 1.163,6 millions de dollars », poursuit le communiqué.
Les accords triennaux avec la Côte d'Ivoire pour un accès total à environ 896,7 millions de dollars ont été approuvés par le FMI le 12 décembre 2016.

Le programme vise à encourager la croissance inclusive et la réduction de la pauvreté, soutenir la discipline budgétaire, renforcer la mobilisation des recettes intérieures, garantir la soutenabilité de la dette et assurer la pérennité de l'équilibre de la balance des paiements.
Une mission du FMI a séjourné à du 18 septembre au 1er octobre dans le cadre de la 6ème revue pour mener des discussions sur les accords.

Grâce à ce programme, selon le FMI, la Côte d'Ivoire a mis en œuvre une politique axée sur le développement, établissant les conditions pour que le secteur privé puisse devenir le moteur principal de la croissance.
Le FMI projette pour la Côte d'Ivoire un taux de croissance d'environ 7,5% en 2019-2020.
« La performance économique dans le cadre du programme a été robuste. Les perspectives à moyen terme demeurent vigoureuses, fondées sur la poursuite d'une politique macroéconomique prudente et des réformes du secteur financier, et le maintien du rythme des réformes structurelles pour stimuler la croissance inclusive tirée par le secteur privé », a déclaré le directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa, cité par le communiqué.

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La prolongation d'un an de l'accord actuel jusqu'à fin 2020 devrait constituer un ancrage important pour la mise en œuvre de « politiques prudentes », a-t-il souligné.
Il est impératif de poursuivre la « gestion prudente » de la dette publique grâce à une combinaison équilibrée de sources de financement extérieure et intérieure pour préserver la soutenabilité de la dette, a précisé M. Mitsuhiro Furusawa.

Le directeur général adjoint du FMI a également tablé sur le respect de la norme régionale de déficit budgétaire (3% du PIB), qui devrait être atteint grâce à l'effet combiné des économies de dépenses budgétaires et des mesures de mobilisation de recettes intérieures.

Pour lui, il est également important d'accélérer la restructuration des banques publiques et de continuer à renforcer les cadres réglementaires de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, ainsi que sa mise en œuvre.

Written by Véronique Fortes

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