Côte d’Ivoire : « la CEI saura-t-elle un jour nous garantir des élections apaisées ? »

A quelques 7 mois de la présidentielle, Sony Wagonda, se demande si la CEI saura-t-elle un jour nous garantir des élections apaisées en Côte d'Ivoire? »

A quelques sept mois du scrutin présidentiel, le récurrent faible taux de participation des aux élections continue, mal an bon an, de soulever de nombreuses interrogations et montrer les failles dans la gouvernance et surtout la démocratie par des élections crédibles et inclusives.

Normalement censé pousser les électeurs à participer en grand nombre, le scrutin présidentiel perd son engouement et tout de ses lettres de noblesse au point où on y va à compte-goutte.

DÉSINTÉRESSEMENT ET DÉSAVEU

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Les élections présidentielles du 25 Octobre 2015 ont donné un tableau navrant de l'état des participations en souffrance en Côte d'Ivoire : sur une population estimée à plus 25 millions d'habitants seulement 6millions figurent sur la liste électorale dont 3 millions ont pris effectivement part auxdites élections.

L'observation première est le désintéressement des ivoiriens de ces scrutins qui manquent d'intérêt. Laquelle suscite des interrogations du genre : qui des électeurs et des gouvernants ne veut pas un fort taux de participation aux élections ? Que gagne-t-on à laisser plus 15 millions d'ivoiriens loin des listes électorales ?

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LES MULTIPLES RAISONS D'UN ÉCHEC

La Commission électorale Ivoirienne saura-t-elle un jour nous garantir des élections ouvertes et apaisées ? Où du moins, aurons-nous le malin plaisir d'aller en rangs serrés à des scrutins dans la quasi majorité des ivoiriens afin d'opter un choix salvateur ? Rien n'est si sûr quand les attentes du peuple restent sans suite : Logements, Santé, Sécurité, Assurance et Cherté de la vie… contraignent les uns et les autres à une sorte de HANTISE populaire des élections.

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Pour sortir de l'effet-frustration, les acteurs politiques et leurs chapelles se doivent de se pencher sérieusement sur la question et chercher le moyen d'impliquer plus les citoyens dans les questions relatives et au développement et à l'avenir de la Nation. Au-delà de cette option, l'Ivoirien a le devoir de s'arroger de droits de vote utiles dans la sanction à apporter à ce qui paraît ruitalemment faux au lieu de bouder, comme à ses habitudes, les scrutins de grande importance.

Written by Sony Wagonda

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