Suite au coup d'état au Soudan, les manifestations s'enchaînent. Les morts également. Elles ont fait 1 mort ce 17 novembre selon la police.
Au Soudan, la police a annoncé ce 18 novembre 2021 la mort d'un civil lors des manifestations qui ont eu lieu la veille dans la capitale Khartoum, et dans d'autres villes.
« Après avoir vérifié tous les postes de police et leurs registres dans l'Etat, il s'est avéré qu'il y a eu un cas de décès à Bahri », a déclaré la police dans un communiqué.
Au total, 89 policiers ont été blessés au cours des manifestations. La police a précisé que 30 citoyens avaient été blessés par asphyxie au gaz lacrymogène.
La police a également nié avoir utilisé des armes à feu contre les manifestants : « la police avait utilisé la force minimale et le gaz lacrymogène, et n'avait jamais utilisé d'armes à feu ».
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La police a accusé les manifestants de recourir à la violence contre son personnel. « La police a accompli son devoir de protéger les institutions de l'Etat comme d'habitude. Mais elle a été confrontée à une violence injustifiée envers son personnel. Un véhicule de police a été brûlé, son contenu ayant été pillé, et trois autres véhicules ont été complètement détruits. »
Khartoum a connu mercredi 17 novembre 2021 des manifestations de masse contre les mesures récemment adoptées par le commandant de l'armée soudanaise. Parmi ces mesures figurent la dissolution du gouvernement et la nomination d'un nouveau conseil souverain. Le ministère de la Santé du gouvernement dissout a annoncé que 14 manifestants avaient été tués et des dizaines d'autres blessés.
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Les manifestants, qui se sont rassemblés dans les villes de Khartoum, Bahri et Omdurman, ont brandi des banderoles pour demander le rétablissement du gouvernement civil dirigé par le Premier ministre destitué, Abdalla Hamdok. Ils ont aussi demandé la libération des détenus politiques.
Le Soudan est en proie à une crise politique depuis que le commandant des forces armées soudanaises, Abdel Fattah Al-Burhan, a déclaré l'état d'urgence le 25 octobre et dissout le conseil souverain et le gouvernement.
