La question du dialogue politique entamé en Côte d’Ivoire a été analysée par un cadre du PDCI-RDA, Jean-Yves Esso. Voici ce qu’il dit.
L’opposition ivoirienne dans son analyse de la situation socio-politique a omis une chose très importante : Tout dialogue doit se faire avec des armes. C’est parce que 2 pays ont la bombe atomique qu’ils ne font jamais la guerre entre eux et privilégient le dialogue en cas de palabres.
Il faut un équilibre…
ADO, avant d’aller à un quelconque dialogue avec son opposition, emprisonne d’abord à tour de bras ses adversaires politiques. C’est l’arme du pouvoir RDR…
L’opposition, pour équilibrer les débats doit mobiliser la population de manière continuelle et constante (marches, meetings, seetings, etc.).
Ca doit être l’arme de l’opposition ivoirienne…
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On sort. On se protège des microbes (qui seront de moins en moins utilisés par leurs commanditaires à cause du choc émotionnel qu’ils ont créé dans le monde entier). On montre nos muscles au pouvoir RDR et ensuite on discute.
A mon humble avis donc, voici ce que nous devons faire en droite ligne avec le dernier discours du président BEDIE :
1. Organiser rapidement la grande marche pour la paix et la réconciliation comme annoncé dans son discours Sinon on sait tous ce qu’il adviendra des législatives
2. Exiger les préalables de libération des prisonniers politiques et jeunes manifestants avant tout dialogue.
Si ces préalables ne sont pas respectés, organiser une seconde marche et ainsi de suite.
Sinon on sait tous ce qu’il adviendra de ces législatives.
Jean-Yves ESSO ESSIS
Citoyen ivoirien libre penseur.
