Mamadou Traoré s'est encore exprimé ce dimanche 3 mai 2020 sur l'évacuation d'Amadou Gon en France. Pour lui, il faut y voir un message de Dieu.
Passée l'émotion relative à l'évacuation de mon grand frère chéri en France pour des soins, je vais m'appesantir sur l'avenir du Restaurant et par ricochet sur celui de notre beau pays. Plus d'une fois, je n'ai pas manqué de rappeler que les voix et les voies de Dieu sont insondables. A travers l'évacuation de mon grand frère chéri en France, personne, je dis bien personne, ne pourra me convaincre que Dieu n'est pas en train de nous parler.
Il est en train de nous dire à nous les ivoiriens de ne pas porter notre choix sur quelqu'un avec une santé précaire.
Si nous commettons cette erreur, c'est la santé de notre pays qui risque d'être précaire à l'image de celle de celui qui veut le diriger.
Dieu est également en train de parler au gourou du Restaurant qui a porté son choix sur un cheval malade.
Il est en train de le sanctionner en mélangeant toute la stratégie qu'il a mise en place pour l'imposer aux ivoiriens.
Si le poulain du gourou du Restaurant, mon grand frère chéri, revient saint et sauf de son séjour français, je ne suis pas convaincu qu'il aura l'énergie nécessaire d'affronter le terrain et de se soumettre au stress d'une campagne electorale.
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Dieu est également en train de punir le gourou du Restaurant en provoquant, pour très bientôt, un rebondissement de rivalités internes entre ses héritiers. Rivalités qui vont finir par les emporter tous.
Dieu est enfin, en train de punir le gourou du Restaurant et ses clients pour leur ingratitude vis à vis de Guillaume Soro, de Bedié, d'Anaky Kobenan et de Gnamien Konan. Car ce sont les actions et les voix de ces derniers qui leur ont permis d'être au pouvoir. S'ils avaient donné leurs voix à Laurent Gbagbo, le Restaurant ne serait pas ouvert aujourd'hui.
Sans peut-être le vouloir, le gourou du Restaurant a dressé le bon Dieu contre son poulain qui est en train de payer pour les fautes de son gourou.
C'est pourquoi, je recommande fortement au gourou du Restaurant de se repentir en revenant volontairement sur les décisions contre Guillaume Soro, Laurent Gbagbo, Blé Goudé et autres qu'il a prises en vue de les écarter de la course à la présidentielle.
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On pourrait se demander ce qui a pu provoquer le malaise de mon grand frère chéri.
Je dirai que c'est le stress lié aux condamnations tout azimuts qui pleuvent en ce moment sur le gourou du Restaurant suite à la condamnation de Guillaume Soro et suite à sa volonté de retirer la Côte d'Ivoire de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples.
Mon grand frère chéri sait que dans un tel contexte d'attachement de la Côte d'Ivoire, même d'une manière diplomatique, par le Vatican à travers le pape, sa victoire est incertaine. Et même s'il réussissait à passer en force, il sait très bien qu'il ne pourra pas gouverner plus d'un an.
Aujourd'hui, malgré leur silence, les ivoiriens ne sont plus prêts à se laisser malmener.
Que ce silence des ivoiriens fasse peur à nos gouvernants. Leur silence ne doit pas être perçu comme synonyme d'approbation de la gouvernance du Restaurant. Leur silence devrait plutôt être perçu comme le sommeil du volcan qui s'apprête à entrer en irruption.
Dieu est en train de nous parler. Il est en train de parler aux gens du Restaurant. Sachons entendre Sa voix et sachons exécuter Ses désirs. Et l'un de Ses désirs, c'est de chasser en nous l'ingratitude et la méchanceté. Malheureusement, ce sont des sentiments qui ont pignon sur rue au Restaurant. Et Dieu n'aime pas cela.
